Démission du ministre de la santé – Avenir Spé membre de la CNPL appelle à pérenniser la méthode mise en place !

Dans un communiqué AVENIR SPE, premier syndicat des médecins spécialistes, et membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales, prend acte de la démission d’Aurélien Rousseau, Ministre de la Santé et de la Prévention, dont la nomination le 20 juillet dernier avait suscité beaucoup d’intérêt de la part des médecins libéraux dans un contexte de crise du système de santé, marqué notamment par l’échec des négociations conventionnelles.

Le syndicat tient à saluer l’action d’Aurélien Rousseau durant ces 5 mois passés à la tête du ministère de la Santé, qui a notamment permis de relancer la dynamique conventionnelle et de redonner sa place à la médecine libérale.  Elle tient également à saluer un homme de valeurs, fidèle à ses convictions, dont l’esprit de responsabilité a servi la fonction et permis de renouer la confiance avec les médecins libéraux.

Il ne doute pas que son successeur à la tête du ministère, Madame Agnès Firmin Le Bodo aura à cœur de pérenniser l’esprit et la méthode de co-construction nécessaires pour apporter des réponses concrètes aux nombreux défis que doit relever le système de santé avec l’ensemble de ses parties prenantes.

AVENIR SPE – LE BLOC continuera d’être force de proposition pour faire aboutir les négociations conventionnelles, restant attachée au cadre conventionnel, mais aussi pour contribuer à la profonde transformation de notre système de santé, et redonner toute son attractivité à la médecine libérale.

Sources : syndicatavenirspe.fr
Photo : Patrick GASSER – Président d’Avenir Spé

Estimant ne pas entendu, les syndicats de médecins refusent de signer la convention médicale de l’assurance maladie.

Le 28 février dernier, 6 syndicats représentatifs des médecins généralistes dont MG France et la FMF membres de la CNPL, ont annoncé qu’ils ne signeraient pas la proposition d’accord de l’Assurance maladie, ce qu’a regretté le ministre de la santé.

MG France membre de la CNPL, qui a pris sa position définitive au terme d’un vote en ligne, refuse un texte qui conditionne la simple mise à niveau du tarif de leur acte de base à des contraintes supplémentaires.

Le gouvernement n’a pas compris le malaise de cette profession, dont les effectifs sont sinistrés, dont la charge de travail augmente par l’effet domino des départs successifs des collègues et que certains politiques imaginent pouvoir facilement remplacer par d’autres professionnels de santé, sous-entendant que cette profession n’a ni savoir-faire, ni compétences propres, ni rôle spécifique.

L’assurance maladie n’a pas mesuré le manque d’attractivité de cette spécialité médicale complexe, aux lourdes responsabilités, avec un temps de travail de 55h par semaine, mais dont les honoraires moyens restent inférieurs de 40% aux honoraires moyens des autres spécialités.

Le départ de 40% des effectifs formés en médecine générale vers d’autres modes d’exercice que celui de médecin traitant devrait également faire réfléchir les politiques sur ce qu’il en coûte de maltraiter ce métier.

MG France qui a alerté depuis des années sur les problèmes démographiques et d’attractivité sans être entendu ne fera pas porter sur les médecins les conséquences d’un tel aveuglement des pouvoirs publics.

La santé des Français reste et restera au coeur des préoccupations des médecins généralistes qui feront, comme ils le font déjà aujourd’hui, le maximum et au delà pour tenter de faire face à cette situation dramatique, qu’ils regrettent amèrement et dont la responsabilité est clairement selon eux désormais celle de l’Etat.

 

 

 

MG France, membre de la CNPL, s'insurge contre l'abandon programmé du dispositif "médecin traitant".

Contre l’abandon du dispositif du médecin traitant, MG France, membre la CNPL, lance un appel à la résistance.

MG France constate que les responsables politiques envisagent d’abandonner le dispositif du médecin traitant, qui constitue pourtant le socle de la seule politique de santé ayant démontré son efficience.

Les textes parlementaires et les amendements les plus récents du gouvernement semblent en effet converger vers le démembrement du métier de médecin généraliste traitant, auquel ne restera bientôt plus que des contraintes toujours plus rudes et des perspectives toujours plus étriquées.
Ce démembrement, cette perte de sens, entraineront rapidement la fuite des médecins généralistes vers d’autres modes d’exercice, qu’ils soient en début, en cours ou en fin de carrière.

MG France est indigné par ce choix pour un système de soins sans médecin généraliste traitant, sans suivi organisé et durable, sans orientation du patient dans son parcours de soins.
La dégradation des soins qui en résulterait serait préjudiciable aux plus fragiles, comme toujours.

Fidèle à ses valeurs, MG France résistera, en défendant tout à la fois les médecins généralistes et l’accès à des soins de qualité pour tous.

Pour commencer, MG France lance le mouvement « non aux heures supplémentaires, pas de devoirs supplémentaires » :

  • arrêt de la PDSA sans repos compensateur indemnisé
  • arrêt de la participation au SAS
  • fermeture des cabinets médicaux en soirée
  • fermeture des cabinets médicaux le samedi matin

Alors que le gouvernement cherche sans vergogne à demander plus à une profession épuisée, MG France demande aux médecins généralistes de ne pas se mettre en risque personnel en travaillant trop : la santé des patients passe par la santé de leurs médecins généralistes traitants.

Un investissement majeur sur la fonction et le rôle propre du médecin généraliste traitant reste possible, pour lequel MG France se battra par tous les moyens.
MG France recherche avec les autres syndicats les moyens à envisager pour une action commune d’envergure destinée à s’opposer à ces décisions dangereuses pour la santé publique.

La Chambre Nationale des Professions Libérales soutien la résistance engagée de MG France et des médecins libéraux.

 

Médecins généralistes – Lutte contre les déserts médicaux, MG France, membre de la CNPL, pose des conditions sur la 4ème année d'internat.

Lutte contre les déserts médicaux : vers une 4e année d’internat pour les étudiants en médecine générale.

Le gouvernement va proposer une 4e année d’internat pour les étudiants en médecine générale au parlement. La mesure sera présentée lundi en conseil des ministres. Elle est censée amener ces jeunes médecins à rester dans les déserts médicaux.

Le gouvernement veut prolonger l’internat des étudiants en médecine générale d’un an pour les envoyer dans les déserts médicaux. Les ministres de la Santé, François Braun, et de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, vont proposer cette mesure au parlement. Elle est inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui a été présenté ce lundi en conseil des ministres. Les étudiants en médecine générale auront donc une quatrième année d’internat, ce qui leur fera dix ans d’études au total.

Au cours de cette quatrième année d’internat, les étudiants exerceront hors de l’hôpital sous la houlette d’un maitre de stage. L’idée est de les pousser à réaliser cette quatrième année d’internat dans les déserts médicaux : les zones dépourvues en médecin. Le gouvernement compte faciliter la vie de ces étudiants en leur proposant un logement sur place pour les inciter à rester dans ces zones à l’issue de leur cursus.

Pour MG France, membre de la CNPL, pas de quatrième année sans les conditions indispensables à sa mise en place.

Engagé depuis sa création pour la reconnaissance de la spécialité médecine générale et de sa filière universitaire, MG France considère que cette spécialité, au champ particulièrement large et complexe, nécessite bien une année professionnalisante comme toutes les autres spécialités.

Cette 4ème année d’internat doit être dédiée à la maîtrise de tout l’environnement professionnel, administratif et territorial du cabinet de médecine générale.

Elle doit donc se dérouler dans un cabinet de médecine générale et être encadrée par des généralistes en activité selon des modalités qu’il est impératif de préciser, sans oublier des locaux adaptés et des moyens humains pour aider ces médecins.

Pour les internes, de nombreuses conditions sont indispensables à cet exercice (statut, rémunération, logement, garanties d’encadrement…) et nécessitent un cahier des charges complexe qui doit impérativement être validé par les jeunes et les médecins en exercice.

Sans moyens, cette 4ème année professionnalisante ne constituera qu’une coquille vide : il sera difficile de trouver 3500 terrains de stages chaque année.

Enfin, penser que la 4ème année serait la solution aux problèmes de démographie médicale est une erreur. La pénurie est globale, rendant illusoire la désignation de certaines zones au détriment de ses voisines.

MG France met en garde contre des décisions précipitées qui risquent de compromettre une fois de plus l’attractivité de de la médecine générale, aggravant la désertification médicale, si les conditions d’exercice des internes et de médecins ne sont pas rapidement améliorées.

La Chambre Nationale des Professions Libérales, qui suit de très près l’émergence des pénuries au sein de certaines professions libérales, s’associe et soutient la position de MG France.

MG France – Madame la docteur Agnès GIANNOTTI élue présidente.

Madame la Dr Agnès Giannotti a été élue présidente de MG France, à l’issue du congrès de l’organisation qui s’est tenu à Dijon les 24 et 25 Juin. Elle succède au Docteur Jacques BATTISTONI qui a cessé son activité professionnelle. Madame le Docteur  Margot Bayart a été élue première vice-présidence. La nouvelle équipe, composée de 6 femmes sur 11 membres, «a été élue afin de poursuivre dans la continuité l’action de MG France au service de la profession de médecin généraliste».

La Chambre Nationale des Professions Libérales félicite la nouvelle présidente pour son élection.

MG France principal syndicat de médecins généralistes, membre de la CNPL vous parle de la crise des urgence.

MG France propose des solutions pour affronter la crise des urgences, révélatrice de la désorganisation de notre système de santé.

La crise des services d’urgences qui s’annonce cet été s’inscrit dans une crise systémique affectant l’ensemble de notre système de santé, ville comme hôpital. La crise démographique, source de difficultés pour trouver un médecin traitant, concerne désormais le recrutement dans les services hospitaliers et en particulier dans les services d’accueil des urgences.
L’Hôpital, enfin convaincu que le sort des soins de ville et de la médecine hospitalière sont liés, se retourne vers ses partenaires ambulatoires afin de rechercher des solutions conjointes.

L’absence de régulation de notre système de santé est à l’origine de ses dysfonctionnements : financement très insuffisant des soins primaires, contournement du médecin traitant et du parcours de soins, financement de l’offre de soins plutôt que des besoins de santé, accès non régulé au système de soins et en particulier aux services d’urgences, absence de communication sur le mode d’emploi des services de soins auprès de la population …

L’injonction faite aux médecins généralistes de « reprendre » les gardes reflète l’ignorance des besoins réels : quelle couverture est nécessaire en nuit profonde, alors que plusieurs ARS ont stoppé ce financement faute d’activité. La régulation des appels par un médecin généraliste permet d’orienter au mieux les demandes de soins non programmés, qu’elles relèvent d’une urgence médicale et d’un plateau technique ou d’une consultation différée de quelques heures. Le meilleur acteur pour gérer des situations de médecine générale, même ressenties comme urgentes, reste le médecin généraliste.

L’absence d’organisation des soins non programmés se traduit par la multiplication d’intervenants sans coordination ni continuité des prises en charge. Ceci conduit inexorablement à des pertes de chance pour les patients qui sont les premiers à en pâtir. Sans hiérarchisation des besoins de soins non programmés, et sans mandat donné aux représentants légitimes des acteurs de terrain, le Service d’Accès aux Soins ne peut pas répondre aux attentes des pouvoirs publics et de la population.

Face à ces constats aux lourdes conséquences, MG France propose plusieurs pistes de solutions :

  • Instaurer une régulation à l’entrée des urgences.
  • En cas de réorientation vers la Ville, sollicitation du médecin traitant en premier lieu, le lendemain si la régulation a été faite la nuit.
  • Permettre au médecin généraliste de disposer d’un numéro d’appel spécifique permettant l’admission directe de patients dans les services, évitant ainsi le passage aux urgences.
  • Communiquer rapidement au médecin traitant le compte-rendu de chaque intervention médicale lors d’une demande de sons non programmés.
  • S’appuyer sur les communautés professionnelles de santé (CPTS) pour organiser la réponse aux demandes de soins non programmés : ouverture de créneaux de continuité, voire de permanence des soins, basés sur le volontariat, dans leurs territoires.
  • Financer la première ligne de soins afin de lui permettre de répondre partout aux besoins de santé de la population. Et notamment généraliser les assistants médicaux en diminuant les freins à leur recrutement, afin de bénéficier de leur rôle d’interface entre Ville et Hôpital et dans l’organisation des parcours des patients.
  • Organiser une campagne de communication sur le bon usage du système de soins en cas de demande de soins non programmés.

Concernant le service d’accès aux soins :

  • Autoriser la régulation délocalisée à partir du cabinet du médecin, et non systématiquement dans les locaux du SAMU. Les soins non programmés ne sont pas des urgences. Réguler depuis son lieu de travail habituel permet d’augmenter le nombre de médecins régulateurs disponibles.
  • Valoriser l’activité de régulation doit aussi y contribuer.
  • Valoriser de manière plus attractive les actes effectués à la demande de la régulation médicale.
  • Privilégier une gouvernance centrée sur les acteurs de soins de ville, renforçant le rôle du médecin traitant.
  • Mettre en place une évaluation du dispositif qui ne repose pas uniquement sur des indicateurs hospitaliers relevant des urgences médicales. Le respect du parcours de soins, la bonne orientation des patients et l’organisation de la réponse médicale doivent être privilégiés.

 

Source : www.mgfrance.org

MEDECINS – MG France, membre de la CNPL, réclame une véritable réévaluation des indemnités de déplacement.

Une « Prime carburant » de la CNAM : dérisoire ! La CNAM a constaté que les soignants qui se déplacent au domicile de leurs patients supportent les augmentations de tarif des carburants.

Elle a donc généreusement décidé d’octroyer aux médecins généralistes une augmentation simultanée de la MD, de toutes les majorations de déplacement en garde et les jours fériés et des Indemnités Kilométriques (IK).
Sur la MD : + 4 centimes
Sur les IK : + 1 centime par kilomètre
Cette majoration – qui disparaitra le 01/08 – s’ajoute à la remise à la pompe et à la revalorisation du barème kilométrique pour ceux qui déclarent aux frais réels.

Mais elle ne tient pas compte du maintien « à euros constants » des valeurs :
La MD à 10€ depuis 2002 devrait valoir 12€ en 2022 !
L’IK à 0,61€ depuis 1995 devrait valoir 0,86€ en 2022 !

Selon MG France, principal syndicat de médecins généralistes « On hésite donc entre l’impression d’être mieux traités que les gens ordinaires, ce qui semble presque scandaleux, et celle d’être pris pour des andouilles avec une revalorisation très chichement mesurée d’indemnités de déplacement qui n’ont plus été revalorisées depuis des lustres… »

MG France réclame une véritable réévaluation des indemnités de déplacement. La Chambre Nationale des Professions Libérales soutien cette revendication légitime.

 

Source : mgfrance.org
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Jacques BATTISTONI, président de MG France, membre de la CNPL réclame la vaccination de tous les professionnels de santé libéraux.

Le syndicat MG France affilié à la CNPL a réclamé la possibilité pour tous les professionnels de santé libéraux de se faire vacciner contre la Covid-19 dans les Ehpads.

Il y a une double raison pour demander à être vacciné rapidement a expliqué le Président de MG France : « la première c’est se protéger, car les généralistes sont parmi les soignants qui voient le plus souvent des patients susceptibles de les contaminer, on a un certain nombre de patients qui ont le Covid. Et puis parce qu’on a besoin de donner l’exemple ».

Le Président de MG France a par ailleurs constaté, dans une conférence de presse, que selon les retours des Médecins Libéraux, les français sont de plus en plus favorables à la vaccination.

Ségur de la Santé : les médecins demandent le respect du dialogue social !

Les médecins demandent le respect du dialogue social dans le cadre du Ségur de la santé ; la CNPL partage ce souhait et soutient les revendications des syndicats de médecins. Retrouvez ci-dessous le Communiqué de presse du 12 juin 2020 des syndicats de médecins représentatifs dont MG France et la FMF, membre de la CNPL.

Ségur de la Santé : un faux-semblant ?
L’annulation du Comité Ségur National piloté par Nicole Notat initialement prévue le 11 juin est incompréhensible… Les participants au Ségur de la Santé ont appris au dernier moment le report de cette réunion de synthèse et s’inquiètent de l’organisation chaotique de cette négociation engagée avec les Pouvoirs publics. Le manque de considération vis à vis des organisations professionnelles de la santé laisse planer un doute sur les objectifs réels du gouvernement et les engagements du Président de la République.

Nous demandons que le cadre méthodologique de cette concertation soit posé clairement et sereinement afin que le résultat soit à la hauteur des ambitions affichées. Les organisations syndicales ne peuvent pas travailler dans l’improvisation constante et en l’absence de moyens alloués. Le dialogue social ne doit pas être un simple affichage politique en vue des prochaines élections mais une véritable exigence de la vie en société.

Nous demandons que le calendrier de la phase de négociation annoncée et son cadre soient rapidement fixés.

Nous proposons une réflexion globale et partagée entre les professionnels et les usagers pour que la construction du système de santé modernisé au service de nos concitoyens puisse voir le jour au plus vite en
garantissant un accès aux soins de qualité sur l’ensemble du territoire et une qualité de vie retrouvée pour tous les soignants.

Rachel Bocher – Présidente de l’INPH
Thierry Amouroux – Porte Parole du SNPI CFE CGC
Jean-Paul Hamon – Président de la FMF
Jacques Tévidique – Président de APH
Jean-François Cibien -Vice Président APH
Emanuel Loeb – Président de Jeunes Médecins
Justin Breysse – Président de l’ISNI
Jean-Paul Ortiz – Président CSMF
Jacques Battistoni – Président MG France
Norbert Skurnik – Président de la CMH
Sadek Beloucif – Président du SNAM HP
Philippe Vermesch – Président du SML

Coronavirus : MG France, membre de la CNPL, demande la mise en place d'un système de régulation libérale pour décharger le 15, et des moyens de protection aux généralistes.

L’imminence d’une épidémie de coronavirus nécessite la mobilisation de tous les professionnels de santé, au premier rang desquels les médecins généralistes, premiers consultés par les malades en cas d’épidémie.
MG France, membre de la CNPL, les remercie pour leur engagement essentiel et sans faille dans le dispositif de lutte contre cette épidémie.
Pour cette prise en charge ambulatoire, les généralistes ont besoin des équipements nécessaires à leur propre protection (masques FFP2, solutés hydroalcooliques, lunettes etc.) et à la protection de leurs patients (masques chirurgicaux).
MG France demande aux pouvoirs publics la mise à disposition rapide de ces équipements.

Par ailleurs, un dispositif de régulation et d’orientation des appels de patients à grande échelle, étendu au delà des week-end ou des nuits est dans ce contexte, encore plus indispensable qu’en période habituelle, pour éviter l’engorgement des salles d’attente par des patients possiblement contaminés.
C’est pour l’obtenir que le 7 décembre 2019, l’assemblée générale de MG France lançait un mot d’ordre de grève le samedi matin.

MG France réitère sa demande, qui doit permettre aux médecins généralistes de s’organiser afin de pouvoir répondre, y compris le samedi matin, aux questions des patients et aux dispositifs de régulation dont chacun constate désormais l’absolue nécessité.

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 2 mars 2020
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Le Dr Claude LEICHER, membre du bureau de la CNPL et ancien président de MG France, membre de la CNPL, promu chevalier de la légion d’honneur.

Le Dr Claude Leicher, qui a présidé MG France membre de la CNPL, pendant 8 ans, et actuellement membre du bureau de la CNPL, vient d’être fait Chevallier de la Légion d’Honneur.

Une légion d’honneur bien méritée, pour une action syndicale soutenu et efficace.

2002 – la grève des gardes, le ras-le-bol du service continu des Médecins Généralistes.

Beaucoup râlent. Claude Leicher fait un véritable tour de France des secteurs de garde pour faire l’état des lieux. Cela n’avait pas été fait. C’est ce qui a permis d’obtenir le volontariat des gardes et la PDSA organisée.

La reconnaissance universitaire de la spécialité de médecin généraliste.

C’est un dossier technique, et ardu porté par Claude Leicher. Qui ne voit pas aujourd’hui la place importante que joue cette reconnaissance institutionnelle de la Médecine Générale ?

Protection sociale.

  • L’ASM (Avantage Supplémentaire Maternité) obtenu de haute lutte il y a déjà trois ans. Le CD de MG France et la mission MG Femmes ont conçu et porté ce dossier du début à la fin. Claude Leicher a poussé cela auprès des ministres pour que les femmes puissent envisager l’installation en MG.
  • Le sauvetage de l’ASV (Allocation Supplémentaire de Vieillesse). En 2011, tout le monde est prêt à enterrer cette contrepartie matérielle conventionnelle si importante, le financement à hauteur des 2/3 par la CNAM sur 40% de la retraite des médecins. C’est la mission retraite de MG France, appuyée par Claude Leicher qui a obtenu un accord intersyndical et le sauvetage de ce régime.

Le forfait Médecin Traitant.

Une négociation obtenue “sur un quai de gare” en négociant encore pied à pied à 6h du matin!  C’était peu de chose au début. Plus de 10 000 € par an par MG en moyenne actuellement. Le pied dans la porte. Bravo Claude Leicher !

La mobilisation 2015 et convention 2016, la plus favorable aux médecins généralistes depuis bien longtemps.

Bravo à la délégation MG France emmenée par Claude Leicher. Les 3/4 de l’investissement annuel de la CNAM misés sur les Médecins Généralistes !

Les CPTS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) et les assistants médicaux.

Les dernières avancées de la médecine générale pour lesquelles il a milité. C’est compliqué, dans le contexte de déficit démographique de la médecine générale. Selon le Dr Claude Leicher « le pire serait de ne rien faire ! “. Un dossier qu’il a soutenu et sur lequel il appelle comme son syndicat à la vigilance sur la mise en place.

ASALEE (Action de Santé Libérale En Equipe).

Une expérimentation soutenue par MG France et Claude Leicher malgré les tentatives de restrictions répétées de son budget et qui démontre aujourd’hui toute son efficacité

Voici en quelques point clés, les actions du Dr Claude LEICHER, au service de la médecine générale. La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette promotion méritée au grade de chevalier de la légion d’honneur.

 

Source : www.mgfrance.org

Photo : Dr Claude LEICHER

 

L’avis de MG France, membre de la CNPL, sur la mise en place des assistants médicaux et des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS)

Les assistants médicaux : c’est un nouveau métier, ce n’est pas une déclinaison des assistants médico-techniques mais une profession qui entre dans l’équipe du médecin généraliste traitant, à côté de l’équipe de soins primaires qui doit elle-même être reconnue et valorisée. Les équipes qui disposent d’un assistant l’ont montré vendredi dernier en Vendée à la ministre et au directeur de la CNAM. Il s’agit d’un assistant du cabinet de médecine générale qui intervient avant, pendant et après la consultation, rendant au médecin du temps médical disponible en le libérant des tâches les plus chronophages, et en améliorant la qualité des soins en facilitant le suivi médical (dossier).
MG France souligne la nécessité pour optimiser le temps médical, de disposer d’un temps suffisant avec l’assistant. Le modèle 1 sur 1 doit notamment être étendu à toutes les zones en tension démographique.

Les CPTS: MG France agit déjà et agira auprès des ARS. L’accueil des projets doit recevoir partout le même financement et la même attention. Pas de cahier des charges à rallonge, pas de prétentions exorbitantes. Les remontées de terrain montrent une grande hétérogénéité qui doit être corrigée.
Le financement conventionnel tel qu’il est prévu est insuffisant pour des CPTS matures déployant leurs actions. Il faut une montée en charge progressive des projets et des financements, à partir des initiatives des territoires. Ces projets d’organisation des soins libéraux doivent être portés par les professionnels. Il faut expérimenter, puis généraliser dans le respect des autres professions. Les CPTS seront utiles aux professionnels en leur apportant des services permettant d’améliorer les conditions d’exercice au service de la population, ou ne seront pas. Nous sommes dans une dynamique gagnant-gagnant. Ne ratons pas le coche par manque d’ambition !
MG France sera très vigilant sur les contre parties attendues, et très présent dans les CPL et CPR.
MG France réclame d’ores et déjà des points d’étape régulier d’évaluation et d’ajustement de ces mesures.
Par ailleurs, la Commission Mixte Paritaire a permis un accord entre Assemblée Nationale et Sénat sur la Loi Santé permettant la poursuite du parcours législatif de ce texte.

 

Sources : Communiqué de presse MG France du 26 juin 2019
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

 

MEDECINS – Assistants médicaux : MG France, membre de la CNPL, regrette l'absence d'ambition des pouvoirs publics!

Les négociations avec l’assurance maladie relatives à l’assistant médical ont été suspendues ce jeudi par une décision commune des syndicats médicaux.

MG France, membre de la CNPL, s’est interrogé sur la volonté de l’État d’aboutir, et regrette l’absence d’ambition du projet présenté ce matin, où figurent en bonne place calculs mathématiques et recherche effrénée de « productivité ».

MG France rappelle que les pouvoirs publics passés et présents portent l’entière responsabilité de la difficulté des patients à trouver un médecin généraliste par l’absence de reconnaissance du rôle du médecin traitant et la non-réponse aux demandes de valorisation de ce métier difficile.

Ce n’est pas en imposant des objectifs chiffrés et des contraintes nouvelles aux médecins généralistes encore en activité qu’on améliorera la prise en charge de leurs patients. Mots-clés : assistants médicaux, négociation conventionnelle, accès aux soins.

Sources : www.mgfrance.org – Communiqué du 7 février 2019
Photos : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

MG France, membre de la CNPL, opposé à la dérive représentative de la CN URPS!

Sept ans après la création d’une Conférence Nationale des Présidents d’URPS (CN-URPS), plusieurs Unions Régionales de Professionnels de Santé – médecins libéraux appellent à la création d’une fédération des URPS, exprimant la volonté d’être « l’interlocuteur officiel des partenaires institutionnels au niveau national ».La CN URPS s’était donné pour but dans ses statuts de « faciliter la coordination et la mutualisation des travaux des URPS ML en étant un lieu d’échange »

Chacune de ces deux associations ayant pour objectif de fédérer les présidents des URPS-ML, la création de la fédération a pour résultat immédiat de créer un clivage entre les unions qu’elles prétendent représenter.

Dès la création de la première conférence des unions, MG France lui a reconnu un rôle technique axé sur le recueil des expériences régionales et le partage d’informations.

Les syndicats représentatifs des médecins libéraux sont les seuls habilités à négocier au plan national les conventions qui régissent l’exercice professionnel des médecins. Ils désignent lors des élections professionnelles aux Unions leurs candidats qui les représentent au niveau régional. Le regroupement des présidents ne peut se prévaloir d’un rôle politique spécifique.

Que dirait-on si la conférence des directeurs d’ARS entendait se substituer à la ministre de la santé ou à la directrice générale de l’organisation de soins ?

MG France continuera donc à exercer la plus grande vigilance au respect des missions de chaque acteur institutionnel.

Source : www.mgfrance.org
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Rémunération sur objectifs : MG France, membre de la CNPL, s'interroge sur l'avenir de la ROSP.

Les médecins généralistes libéraux ont touché fin avril une partie de leur rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP).
Basées sur l’atteinte d’objectifs durant l’année 2017, les sommes reçues ne comprennent ni la partie organisationnelle devenue forfait structure, qui sera versée en juin, ni la rémunération sur objectifs concernant les enfants de moins de 16 ans, qui sera elle aussi versée en juin.

MG France, membre de la CNPL,  se félicite d’avoir réclamé l’application de la clause de sauvegarde qui permet de maintenir à l’identique les sommes totales consacrées à cette partie de la rémunération forfaitaire. Sur la la base des indicateurs retenus et sans cette clause, les médecins auraient en effet observé une baisse de 60 % de ces montants.
L’ampleur du rebasage, qui a nécessité l’application d’un coefficient de 1,7, signifie que les indicateurs de la ROSP 2017 ont été mal ajustés.

MG France va donc participer dès la semaine prochaine aux travaux de la commission conventionnelle chargée du réexamen du dispositif avec plusieurs exigences :

  • corriger toutes les anomalies méthodologiques qui pénalisent injustement les résultats
  • diminuer l’objectif cible des indicateurs qui ont montré leurs limites, notamment parce que le médecin ne dispose pas de moyens d’améliorer des résultats déjà élevés
  • modifier les indicateurs de santé publique qui ne sont pas atteignables parce que trop élevés (dépistages) ou non mesurables (vaccins réalisés par d’autres professionnels, par exemple)

Le montant annuel inscrit sur la ligne « ROSP » dans le tableau prévisionnel lors de la négociation 2016 est de l’ordre de 240 M€ par an.

Ce niveau d’investissement doit être garanti en 2019 et 2020 sous peine de déséquilibrer l’ensemble du dispositif conventionnel.

Si la rémunération sur résultats (ROSP) ne le permet pas, montrant ainsi ses limites, MG France demandera que ces sommes soient réaffectées à la rémunération forfaitaire portant sur les moyens (forfait structure).

Il en va de l’avenir du système conventionnel.

 

Sources : www.mgfrance.org – communiqué du 27 avril 2018
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Jacques Battistoni élu président de MG France, membre de la CNPL!

MG France, membre de la CNPL, change de président mais conserve ses objectifs et sa stratégie!

Le samedi 2 décembre 2017, l’assemblée générale de MG France a salué chaleureusement et longuement le bilan et les actions de son président Claude Leicher qui ne se représentait pas après huit ans d’un mandat marqué par un dynamisme indiscutable et une efficacité syndicale remarquée.
En faisant reconnaître la médecine générale comme spécialité universitaire, en permettant le sauvetage de la retraite des médecins grâce à celui de l’ASV, en apportant à la médecine générale par la convention 2016 un début de revalorisation, ou encore en créant un Accord Conventionnel Interprofessionnel qui donne aux soins primaires des moyens pour s’organiser, MG France a fait avancer la cause de la médecine générale sous la présidence de Claude Leicher.

C’est donc logiquement que les représentants des départements ont élu le premier vice-président Jacques Battistoni pour lui succéder à la présidence de MG France.

Devant l’assemblée générale le 3 décembre, le nouveau président a tracé la feuille de route du syndicat pour les années à venir : proximité, services aux médecins et innovation pour faire face à la crise démographique majeure que traverse le système de soins français.

Pendant les deux années à venir, MG France enrichira ses propositions en allant à la rencontre des médecins généralistes qui se défendent contre cette crise et qui innovent pour améliorer notre système de soins.

MGFrance sera toujours force de propositions et porteur de revendications pour l’amélioration des conditions d’exercice des médecins généralistes, condition essentielle à un renouveau des soins primaires.

Car sans médecins généralistes, c’est l’accès aux soins et la santé des patients qui sont compromis.

Le bureau de MG France est désormais le suivant :

Président : Jacques Battistoni
Première vice-présidente : Margot Bayart
Secrétaire général : Jean-Louis Bensoussan
Secrétaire général adjoint : Fabien Ruaud
Trésorier : Gilles Urbejtel
Trésorière adjointe : Martine Pelaudeix
Vice président(e)s : Agnes Giannotti, Alice Perrain, Jean Christophe Calmes, Philippe Marissal, Jean Claude Soulary

La Chambre Nationale des Professions Libérales salue l’arrivée de cette nouvelle gouvernance.

Source : www.mgfrance.org – Communiqué de presse du 5 décembre 2017
Photo : Jacques BATTISTONI – Président de MG France

Médecine générale "Arrêts de travail" – Pour MG France membre de la CNPL, il ne faut pas confondre causes et conséquences!

MG France a entendu avec intérêt la ministre de la santé pointer les « défaillances du management au travail » responsables d’une hausse des arrêts de travail.

Les médecins généralistes sont confrontés tous les jours aux dégâts occasionnés par la souffrance au travail. Ils tentent d’apporter un soulagement à leurs conséquences pour leurs patients : angoisse, désintérêt, inhibition, dépression.

Un des seuls outils à leur disposition reste l’arrêt maladie, qui permet de protéger le patient et diminue le recours aux médicaments. Il est donc paradoxal qu’on leur reproche ces prescriptions, et tout à fait injuste de leur en faire porter la responsabilité.

MG France demande à l’assurance maladie quelles dispositions elle va prendre pour prévenir, mesurer puis limiter les conséquences sanitaires des défaillances du management en entreprise.

MG France exige qu’en matière d’indemnités journalières l’assurance maladie et le gouvernement ne confondent pas causes et conséquences. Il faut arrêter d’accuser le médecin généraliste d’être responsable de leur augmentation liée à une souffrance au travail croissante.

Source : www.mgfrance.org – Communiqué du 23 octobre 2017

La littérature au service de l'action syndicale, par MG France membre de la CNPL!

Guerre des IJ : MG France accuse!

 

Avec Zola, MG France accuse la CNAM de mener une injuste guerre statistique des IJ contre les MG.

Avec Kafka, MG France dénonce l’injonction paradoxale : soigner toujours mieux en dépensant toujours moins.

Avec Courteline, MG France souligne l’absurdité des procédures administratives de mise sous objectifs ou entente préalable.

Avec Gheorghiu, MG France dénonce la 25ème heure qu’on impose à la médecine générale.

Et avec force, MG France exige que cela cesse!

 

Source : www.mgfrance.org