Réponse au communiqué de l’administration provisoire de la CIPAV. Un mensonge proclamé, avec autorité, ne fait pas une vérité!

Alors que la CNPL fait tout son possible pour sortir la CIPAV de la situation calamiteuse où elle se trouve, celle-ci vient, dans un communiqué, de « réfuter fermement les allégations » [de la CNPL] concernant la rémunération de son ancien Directeur.

Bravant la vérité établie, le communiqué ne craint pas d’affirmer :

« Le directeur de la CIPAV ne n’est jamais octroyé « d’augmentation significative » de sa rémunération ».

Cette réfutation n’est, purement et simplement, qu’un mensonge éhonté.

Nous prouvons ce que nous avançons.

 

Dans une lettre officielle, adressée en Aout au Président élu de la CIPAV , pour lui demander de mettre fin aux fonctions de Monsieur Olivier SELMATI, alors directeur de la CIPAV,  l’Autorité de tutelle  invoquait le motif suivant :

« De plus, il a été porté à ma connaissance ainsi qu’à la vôtre que le dernier avenant au contrat de travail du directeur de la CIPAV, qui comporte une augmentation significative de sa rémunération, a été signé par Olivier SELMATI, lui-même, et non par vous. Cette irrégularité manifeste constitue une infraction aux règles relatives à l’exécution des dépenses prévues à l’article L.313.3 et suivants du Code des juridictions financières et pourrait conduire à la saisine de la Cour de discipline budgétaire et financière ».

Nous sommes en capacité de publier cette lettre connue de tous les administrateurs.

La réfutation de la CIPAV ne constitue donc, de la part d’un organisme chargé d’une mission de service public, qu’une négation grossière de la réalité et une tentative de jeter le discrédit sur notre  organisation syndicale qui, elle, inscrit son action dans la vérité des faits. Rappelons que la CIPAV est depuis le 20 Aout dirigée par un administrateur provisoire, nommé par l’Etat, et donc astreint  aux obligations des serviteurs de l’Etat d’impartialité et de transparence.

 

Les interventions de la CNPL ont permis de redresser certaines des irrégularités du processus électoral!

 

Nous avions saisi  le 29 septembre 2020, l’administrateur provisoire des dysfonctionnements (certains candidats ne pouvant s’inscrire en raison de difficultés informatiques avérées) et d’irrégularités constatées, dont certaines étaient de nature à nuire à la sincérité du scrutin.

A la suite de nos observations sur les graves irrégularités dans le processus électoral  :

  • Le délai de dépôt des candidatures a été prorogé
  • Les mentions litigieuses du protocole électoral ont été modifiées.

C’est donc par les interventions constructives et raisonnées de la CNPL que les dysfonctionnements ont pu être, partiellement redressés. Ce n’est pas pour les raisons oiseuses et peu crédibles alléguées par la CIPAV dans son communiqué.

Il est regrettable que la CIPAV, sous la conduite de son administration provisoire, poursuive aveuglément une politique de négation des vérités, alors que nous devons tous, Administration, Pouvoirs Publics, élus, organisations représentatives, nous unir pour apporter satisfaction aux cotisants et aux allocataires. La CNPL en tout cas fait l’impossible pour cela.

Le slogan de la CIPAV est « l’avenir en toute confiance ». On ne semble pas en prendre le chemin.