PHARMACIENS – Renaud NADJAHI vice président de l'USPO, membre de la CNPL sur la pénurie de personnel dans les pharmacies.

Renaud NADJAHI vice président de l’USPO, membre de la CNPL et président de l’URPS pharmaciens d’Ile de France, invité de France info évoque la pénurie de personnel dans les pharmacies. Comme beaucoup de professions les pharmacies éprouvent des difficultés à recruter du personnel. Ce sont cet été 15000 pharmaciens et préparateurs qu’il manque à la profession.

Ecoutez son intervention.

 

 

PHARMACIENS – Résultats des Elections Ordinales.

Elections ordinales – Résultats des Conseils régionaux et des délégations d’outre-mer de l’Ordre des pharmaciens.

 

A la suite des scrutins auxquels ont pris part les pharmaciens inscrits au tableau de l’Ordre, les bureaux des Conseils régionaux de la section A (titulaires d’officine), ainsi que les présidents de délégation auprès du Conseil central de la section E (tous métiers) ont été élus.

Téléchargez la liste des élus.

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PHARMACIENS – L'USPO, membre de la CNPL, signe l'accord conventionnel relatif aux Communautés Professionnelles Territoriales de Santé.

L’accord conventionnel interprofessionnel (ACI) en faveur du développement de l’exercice coordonné et du déploiement des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) a été négocié entre l’Assurance maladie et les organisations représentatives des différentes professions de santé, dont les pharmaciens d’officine.

Le Conseil d’Administration de l’USPO, membre de la CNPL, estime que cet accord équilibré permet de répondre aux enjeux du vieillissement de la population et de l’augmentation des maladies chroniques, mais également de renforcer la prévention, l’efficience et la qualité de la prise en charge des patients, de faciliter l’articulation entre les établissements de santé et l’ambulatoire et d’améliorer les conditions d’exercice des professionnels de santé.

Cet accord va permettre d’homogénéiser l’offre de santé, d’améliorer l’accès aux soins pour les patients et de renforcer l’attractivité des métiers de santé, et en particulier pour les médecins.

L’utilisation des nouvelles technologies, comme la messagerie sécurisée de santé, la télémédecine et les télésoins, sera un élément déterminant pour faciliter le parcours de soins des patients et renforcer la coordination des professionnels de santé.

La voie conventionnelle choisie pour le développement de cette nouvelle organisation permet un financement pérenne de ces structures.

Dans ce cadre, le Conseil d’Administration de l’USPO s’est exprimé, à l’unanimité, en faveur d’une signature de l’accord conventionnel interprofessionnel.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

PHARMACIENS – L’USPO, membre de la CNPL, gagne son bras de fer contre les complémentaires.

Tous les honoraires de dispensation seront remboursés aux assurés pour tous les contrats et dans toutes les situations.
Trois nouveaux honoraires de dispensation seront mis en place dès le 1er janvier 2019 lors de la dispensation de médicaments remboursables facturés à l’Assurance maladie.
Honoraire de dispensation pour l’exécution de toute ordonnance : 51 € TTC,
Honoraire de dispensation pour toute exécution d’ordonnance concernant des patients de moins de 3 ans ou plus de 70 ans : 0.51 € TTC puis 1.58 € TTC au 1er janvier 2020,
Honoraire de dispensation pour toute exécution d’ordonnance comportant un ou plusieurs médicaments spécifiques tels que définis dans la convention nationale pharmaceutique signée par l’USPO : 2.04 € TTC puis 3.57 € TTC au 1er janvier 2020.
Ces trois honoraires sont cumulables entre eux et sont remboursés par l’Assurance maladie obligatoire à hauteur de 70% et 30 % par le régime complémentaire.
L’USPO, à force d’acharnement et de détermination, a convaincu l’UNOCAM (Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaires) de prendre en charge systématiquement ces honoraires, même si la complémentaire santé ne participe à aucun remboursement des médicaments prescrits sur l’ordonnance.
L’esprit de la négociation entre l’USPO, la CNAM et l’UNOCAM, tous les trois signataires de l’avenant conventionnel n°11 signé en juillet 2017, est respecté.
L’évolution du mode de rémunération des pharmaciens diminue le reste à charge des patients.
Vous pouvez faire confiance à l’USPO pour tenir les engagements pris, préparer notre avenir et enfin sortir des trois années (2015-2016-2017) de régression économique.
L’USPO se mobilise pour que le métier de pharmacien d’officine soit plus attractif et reconnu à la hauteur de vos engagements professionnels.

Source : www.uspo.fr
Photo: Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

PHARMACIENS – Rencontres de l'USPO, membre de la CNPL.« Il y aura un avant et un après avenant n°11 ».

« Il y aura un avant et un après avenant n°11 » dans la rémunération des officines selon Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS.

 

Lors des 10èmes rencontres de l’USPO ce mercredi 31 janvier 2018, Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS a défendu l’avenant n°11 à la convention pharmaceutique qui va changer en profondeur la rémunération des officinaux.

« Nous verrons d’ici quelques années si, comme je le pense, il y aura un avant et un après sur l’évolution de l’économie officinale. Au 1er janvier 2018, il n’y a plus de perte [de marge] quand on projette le modèle » prévu par l’avenant. « Je crois que nous avons abouti à un très bon avenant au sens où il apporte, je crois, des protections qui n’existaient pas jusqu’à présent ».

Pour Nicolas Revel, l’avenant n°11 est « infiniment plus protecteur que la situation d’avant« . « Ce qui a été signé et qui est entré en vigueur en 2015 […] a eu une contribution positive et a contribué, dans la limite des moyens alors en place, à freiner les choses et à plutôt stabiliser » l’économie officinale. […]

L’avenant 11 prévoit de réformer la rémunération afin de la déconnecter des baisses de prix sur le médicament, avec notamment l’introduction de nouveaux honoraires à partir de 2019. Les modifications doivent permettre de transformer 1,25 milliard d’euros de marge dégressive lissée (MDL) en honoraires d’ici 2020. A terme, la rémunération réglementée sera composée de 75% d’honoraires, contre 53% actuellement.

Quelque 280 millions d’euros supplémentaires doivent être injectés dans le réseau, dont 215 millions au titre des honoraires et 65 millions pour financer de nouvelles missions confiées aux pharmaciens. L’investissement viendra à 57% de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et le reste de l’assurance maladie complémentaire (AMC).

L’avenant entérine le versement d’une compensation financière pour les officines perdantes après la réforme, ainsi qu’une clause de sauvegarde en 2020 et en 2021 en cas de baisse de la rémunération globale. Il n’y aura donc pas de perdant.

Gilles Bonnefond, président de l’USPO, membre de la CNPL, a annoncé mercredi que la nouvelle rémunération aurait un effet positif pour plus de 93% des pharmacies et un impact neutre pour les 7% restants. L’introduction des premiers honoraires en 2015, qui s’est traduite par une baisse cumulée de la rémunération réglementée (MDL + honoraires) hors taxes (HT) de 635 millions d’euros entre 2015 et 2017, dont -175 millions pour 2017.

Source : www.uspo.fr – (APMnews)
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

Pharmaciens – Pour l'USPO, membre de la CNPL, top départ pour les bilans de médication!

Mardi 21 novembre 2017, l’USPO et l’Assurance maladie, dans la continuité de l’avenant n°11 qui engage l’évolution du mode de rémunération et du métier de pharmacien d’officine, ont signé un premier accord relatif aux bilans de médication.

Cet avenant n°12 est conforme aux recommandations de la Haute Autorité de Santé et à notre accord conventionnel, il valorise l’action des pharmacies dans la lutte contre le risque iatrogène chez les personnes âgées dès l’année 2018.

Négocié depuis cet été, cet accord détaille les modalités pratiques du bilan de médication, notamment en termes d’éligibilité et d’adhésion des patients et d’organisation du suivi sur plusieurs années de ces patients fragiles et polymédiqués.

Le pharmacien pourra proposer aux patients âgés de 65 ans en affection de longue durée et de plus de 75 ans qui ont plus de 5 médicaments pour des traitements chroniques ces bilans de médication.

Au cours de la 30ème journée de l’Ordre, la Ministre des Solidarités et de la Santé a évoqué à plusieurs reprises l’importance de la nouvelle convention pharmaceutique et réitéré sa confiance aux pharmaciens d’officine pour accompagner et sécuriser les patients les plus fragiles.

Une formation en relation avec nos confrères hospitaliers sera mise en place et l’USPO demande qu’elle soit éligible au DPC.

Ces bilans de médication confirment le rôle important du pharmacien dans le parcours de soins des patients et dans la lutte contre le risque iatrogène en relation avec les médecins.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L'USPO, membre de la CNPL reçue par la nouvelle ministre Agnès BUZYN.

L’USPO et la FSPF reçus par la Ministre Agnès Buzyn.

Les deux syndicats représentatifs de la pharmacie d’officine USPO et FSPF ont été reçus par la Ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn et son conseiller Jacques-Olivier Dauberton pendant une heure le 6 juin 2017 avec une écoute attentive et un échange constructif.

Le premier sujet abordé a été la future convention pharmaceutique soutenue par les deux syndicats avec l’objectif de conclure comme le prévoit le protocole d’accord sur la réforme du métier, la réforme du mode de rémunération et la sécurisation du Tiers Payant.
Nous avons confirmé notre volonté de participer à toutes les politiques de prévention, de dépistage et de travail en coordination avec les autres professions de santé et l’Hôpital.
Une réforme d’une telle ampleur ne peut que se faire sur des bases solides sans remettre en question l’organisation de l’officine basée sur le monopole de dispensation, les règles démographiques et l’absence de capital extérieur.
Nous attendons la réunion du 7 juin avec le Directeur de la CNAMTS Nicolas Revel, pour négocier et conclure, comme le prévoit le protocole avant la mi-juillet.

La profession ne peut plus attendre pour se réformer et pour relever l’ensemble des défis de la sortie hospitalière, du vieillissement de la population, du développement des pathologies chroniques, de la prévention et du dépistage.
Les pharmaciens sont attachés à la présence pharmaceutique sur la totalité du territoire pour permettre l’accès aux produits de santé en toute sécurité pour tous les patients.
Notre métier doit évoluer vers l’accompagnement des patients, le renforcement de la sécurité et le bon usage des médicaments.

Cette évolution est indispensable, urgente et souhaitée par toute la profession.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

PHARMACIENS – L'USPO, membre de la CNPL, vous présente le protocole d'accord pharmaceutique.

Après plusieurs semaines de négociations avec l’Assurance maladie, un protocole d’accord pour la prochaine convention pharmaceutique est présenté à la signature des syndicats.

Dans le contexte particulier de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, ce protocole d’accord prolonge les négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie jusqu’en juillet 2017.

Il concrétise les avancées obtenues sur le métier et les dispositions relatives au tiers payant et permet de poursuivre les négociations sur la partie économie.

Suite à la dernière séance de négociation du mercredi 26 avril, l’USPO a enregistré une vidéo, disponible en cliquant ici, vous présentant ce protocole d’accord.

L’USPO reste mobilisée pour obtenir une réforme conventionnelle ambitieuse, permettant l’évolution de l’exercice de la pharmacie d’officine et de sa rémunération jusqu’en 2021, applicable dès l’année 2018. Tout retard sera préjudiciable à la profession.

 

Sources : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

PHARMACIENS – Mobilisation du 26 janvier réussie pour l'USPO, membre de la CNPL

Le 26 janvier 2017, les pharmaciens d’officine se sont mobilisés en nombre sur tout le territoire.

Des délégations ont été reçues dans toutes les régions par les agences régionales de santé (ARS) et les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM). Les inquiétudes et la volonté de réforme des pharmacies d’officine ont longuement été évoquées au cours de ces entretiens.

La presse nationale et régionale a fortement relayé ce mouvement. Le message est positif ; les radios, télé, presse écrite ont particulièrement insisté sur l’importance de la pharmacie d’officine de proximité pour la population et la prise en compte de leurs difficultés économiques.

L’USPO souhaite remercier les pharmaciens qui ont fait le choix de se mobiliser, en fermant leur officine, en apposant des affiches sur leurs vitrines ou encore en manifestant leur mécontentement dans les rues.

L’impact médiatique de cette mobilisation, les alertes envoyées à l’ensemble des ARS et des CPAM par les pharmaciens d’officine au cours de cette journée renforcent notre pouvoir de négociation auprès de l’Assurance maladie et des ministères. La prochaine convention pharmaceutique devra reconnaître notre rôle de professionnel de santé de proximité et ne plus nous considérer comme un « coût de distribution du médicament ».

L’USPO ne se contentera pas d’une convention pharmaceutique réduite à une lettre d’intention. Nous exigerons un soutien économique pour 2017 et un pacte de confiance avec l’Assurance maladie pour réformer immédiatement notre profession.

Le premier entretien conventionnel entre l’Assurance maladie et les syndicats aura lieu le 2 février.

Nous appelons la FSPF à l’union !

Plusieurs propositions économiques communes, à l’instar de la rémunération à l’ordonnance, des interventions pharmaceutiques, ont déjà été simulées avec la FSPF et nous espérons pouvoir les porter ensemble devant le directeur général de la CNAMTS.

L’USPO défend également une révision de la marge à 0% sur les médicaments chers, la sortie des médicaments innovants de la réserve hospitalière, l’arrêt des grands conditionnements qui n’améliore pas l’adhésion des patients à leur traitement, l’augmentation du plafond des remises génériques de 40% à 50% et enfin un choc de simplification des règles de prescription et de dispensation.

Merci encore de votre mobilisation et de votre détermination, elles sont essentielles pour négocier l’avenir de la pharmacie d’officine.

Sources : www.uspo.fr – Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L'USPO, membre de la CNPL appelle à une mobilisation d'urgence pour l'avenir de la pharmacie.

Gilles BONNEFOND, président de l’USPO lance le 7 décembre un appel à un rééquilibrage.

Depuis 2014, les pharmacies sont confrontées à une situation économique catastrophique. En 2015, la rémunération  a baissé  de 2,5% et de 1,5% depuis début 2016. Plusieurs projets en cours risquent d’affaiblir encore les pharmacies d’officine.

  • Le Comité économique des produits de santé (CEPS) a récemment présenté un plan d’économies sur les génériques qui pèserait pour plus de 50% sur les officines et leur ferait perdre 152 millions d’euros.

L’USPO appelle à un rééquilibrage des mesures entre les différents acteurs du générique. Ces nouvelles dispositions réduiraient à néant l’investissement des pharmacies sur le développement du générique et le plan gouvernemental de communication en cours.

  • La Ministre de la santé s’est déclarée favorable à un financement pluriannuel soutenant la convention pharmaceutique pour réformer la profession. Nous attendons toujours de connaître le contenu de cette note de cadrage, qui conditionne l’ouverture des négociations conventionnelles.

Ce contrat pluriannuel entre l’Etat, l’Assurance maladie et les syndicats de pharmaciens est un préalable indispensable à la réforme du métier et du mode de rémunération de notre profession.

  • Contrairement à l’objectif initial, la première version de l’ordonnance relative au maillage déstabilise le réseau officinal par l’introduction de la voie dérogatoire pour la création, le transfert et le regroupement d’officine. C’est un retour à la dérégulation où les créations fleurissaient en fonction de l’influence  des promoteurs immobiliers et des élus  du secteur.

L’USPO est défavorable à cette disposition qui consiste à compter plusieurs fois la même population résidente et de passage. Les pharmaciens se sont clairement exprimés pour le maintien de règles claires maintenant un maillage territorial adapté aux besoins des patients en s’opposant à la loi Macron.

L’USPO n’acceptera pas une remise en cause de la loi de répartition risquant de mettre en péril la présence des officines sur tout le territoire.

  • Les caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) harcèlent, par des contrôles, les pharmaciens d’officine qui pratiquent depuis longtemps le tiers payant. Elles traitent les pharmaciens et les patients différemment d’un département à l’autre et les pénalisent sur la prise en charge de certains traitements et dispositifs médicaux.

Cette situation est totalement incompréhensible et inacceptable !

Au vu des tensions sur ces dossiers stratégiques, et des attaques incessantes contre notre métier, dans un contexte de négociation conventionnelle, la profession doit se rassembler et décider des actions d’envergure à engager dès le mois de janvier.

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L’USPO, membre de la CNPL, a été reçue par Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé.

L’USPO a souligné l’engagement commun des deux syndicats représentatifs et de l’ensemble des pharmaciens d’officine, comme en témoignent les 4 134 réponses à notre consultation, en faveur d’une réforme ambitieuse de la profession, répondant aux nouvelles attentes des patients. Ces derniers souhaitent vivre de manière de plus en plus autonome malgré la maladie et sont soucieux de trouver conseils et orientation à proximité, tant en ce qui concerne la prévention que les soins.

L’officine mérite que l’on s’intéresse à son évolution et ne peut plus être une conséquence indirecte d’une politique du prix du médicament mal maîtrisée.
C’est pourquoi l’USPO a insisté sur une nécessaire stratégie publique à cinq ans permettant de faire évoluer le réseau officinal, les missions de la pharmacie d’officine, rendre leur rémunération moins dépendante des prix et volumes et orientée vers le bon usage des médicaments, notamment grâce à la publication des bonnes pratiques pour la préparation des doses à administrer.

Le développement des médicaments génériques et des biosimilaires doit continuer à s’appuyer sur les pharmaciens, avec une rémunération qui ne doit pas être remise en cause par les politiques de baisses de prix des lois de financement de la sécurité sociale successives.

La Ministre des Affaires sociales et de la Santé a assuré qu’un accompagnement financier pluriannuel soutiendrait la prochaine convention pharmaceutique.

La Ministre des Affaires sociales et de la Santé a également affirmé son souhait de voir évoluer la profession afin qu’elle puisse répondre pleinement aux défis du vieillissement de la population et de l’accroissement des pathologies chroniques. Elle a également souligné le rôle prépondérant de la pharmacie d’officine dans la prévention et le dépistage.
Enfin, la Ministre nous a annoncé que les baisses de prix sur les dispositifs médicaux avaient fait l’objet d’un arbitrage plus favorable.

Dans un contexte de transformation du système de santé, la Ministre des Affaires sociales et de la Santé a réitéré sa confiance dans les pharmaciens d’officine pour conduire ces changements.

L’USPO se félicite des termes de cet entretien, au cours duquel la Ministre des Affaires sociales et de la Santé a su être à l’écoute des préoccupations de la pharmacie d’officine et favorable au préalable défendu par les deux syndicats d’une enveloppe pluriannuelle, nous permettant de construire la prochaine convention pharmaceutique avec une meilleure visibilité économique pour l’ensemble du réseau des officines.

Source : www.uspo.fr  – Communiqué du 27 septembre 2016
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Pharmaciens – L'USPO, membre de la CNPL appelle au rassemblement et à la mobilisation.

Les représentants de la profession se sont retrouvés hier au siège de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui avait lancé cet appel au rassemblement.

Un appel auquel la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a répondu présent, tout comme l’Ordre des pharmaciens représenté par les section A (titulaires) et E (pharmaciens d’outre-mer) et les étudiants en pharmacie. Mais aussi les groupements par l’intermédiaire de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies Federgy, le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). Également conviée, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) s’est excusée de ne pas avoir pu se rendre à la réunion.

C’est une profession unie qui a décidé de faire front face à la dégradation économique qui s’accélère en 2016, la poursuite vraisemblable des baisses de prix, et l’absence de perspective proposée par les pouvoirs publics.

« Notre profession est écartée et méprisée », lance le président de l’USPO, Gilles Bonnefond.

Dans ce contexte, les participants ont donc décidé de se mobiliser.

Dans un premier temps, un document sera adressé au gouvernement, mais aussi aux élus locaux pour les alerter que la pharmacie est en danger.

Dans un second temps, la profession compte se réunir à nouveau afin de mettre en place un plan d’actions d’ici à la rentrée.

« On alerte et on monte en puissance si c’est nécessaire », explique Gilles Bonnefond.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Biosimilaires et dispostifs médicaux, l’USPO, membre de la CNPL, demande la substitution ou l’interchangeabilité par les pharmaciens d’officine.

Au moment où l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) doit publier un avis sur la politique des bio similaires,

l’USPO dénonce les manœuvres qui consistent à exclure le pharmacien d’officine de la substitution de ces médicaments.

  • L’USPO demande la création d’un répertoire des bio similaires pour dispenser ces médicaments en toute sécurité pour les patients.
  • L’USPO réclame la mise en place d’un groupe de travail avec les médecins et pharmaciens exerçant en ville et à l’hôpital, les associations de patients, le Ministère de la santé, l’ANSM, le Comité économique des produits de santé (CEPS) et l’Assurance maladie pour construire une politique cohérente autour des médicaments biologiques.

L’interchangeabilité doit être effectuée par le médecin ou le pharmacien dans des conditions de sécurité maximales pour le patient avec une traçabilité de la molécule prescrite et dispensée, afin d’en suivre les effets en vie réelle et d’en assurer la surveillance de pharmacovigilance.

L’USPO rappelle que cette interchangeabilité doit être associée à un échange d’informations renforcé entre médecin, pharmacien, établissement de santé et patient pour améliorer l’adhésion au traitement.

 

Pour les dispositifs médicaux inscrits à la liste des produits et prestations (LPP),

l’USPO demande une base légale autorisant les pharmaciens d’officine à changer un dispositif par un dispositif équivalent, à l’instar des confrères hospitaliers ou des infirmiers en EHPAD.

Les pharmaciens sont les spécialistes du médicament et des dispositifs médicaux. Ils demandent le respect de leurs connaissances et de leurs diplômes.

Les pharmaciens sont proches des patients, travaillent avec les médecins et les infirmiers sur le même territoire et partagent de plus en plus les informations par messagerie sécurisée.

 

Nous demandons au Ministère de la santé de nous associer à une politique de développement des bio similaires et des dispositifs médicaux garantissant une plus grande sécurité pour les patients.

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Cri d'alarme de l'USPO, membre de la CNPL, sur la situation financière des officines.

La situation économique des officines est catastrophique, – 29 millions d’euros au 1er trimestre 2016!
Nous avons besoin d’un contrat de 3 ans avec l’Etat afin de réformer notre profession tout en renforçant la visibilité économique des officines!

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Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

 

Pharmaciens – TVA sur les astreintes, l’USPO, membre de la CNPL, gagne une première étape et demande une clarification définitive.

Au cours de l’année 2015, une pharmacienne d’officine, soumise à un contrôle fiscal, s’est vue condamnée à payer une lourde amende. Le contrôleur considérait que les astreintes (150 euros) devaient être assujetties à une TVA de 20%.

L’USPO s’est mobilisée pour contester cette décision auprès de l’administration fiscale. Nous avons contacté à plusieurs reprises la CNAM, les Ministères concernés et l’Elysée, appelant au respect de la règle d’exonération de TVA pour cette obligation de service public des officines. Suite à cette mobilisation, l’administration fiscale a annulé l’amende infligée à notre consœur. L’USPO se félicite de cette décision mais ne s’arrête pas là.

Soucieuse de défendre l’intérêt de l’ensemble des pharmacies, l’USPO a demandé à l’administration fiscale de clarifier ce point et a déposé en ce sens un rescrit fiscal.

En juin 2015, l’USPO avait rédigé une circulaire à l’attention de ses adhérents pour rappeler les différentes prestations soumises ou non à TVA, ainsi que les taux applicables.

Consciente de la complexité de ce sujet et des interrogations des pharmaciens sur la ventilation de la TVA et les paramétrages des logiciels, l’USPO a choisi de rendre cette information accessible à tous, via son site internet www.uspo.fr.

Après s’être opposée aux pratiques de certains laboratoires pharmaceutiques dans l’affaire des marques ombrelles, puis à la grande distribution lors de la diffusion d’un message télévisuel non conforme, l’USPO est satisfaite de ce nouveau succès qui maintient l’exonération de la TVA pour les indemnités d’astreintes et défend la rémunération de la pharmacie.

Ces combats menés par l’USPO sur tous les fronts sont autant de victoires pour la profession ; pour autant, nous restons mobilisés et mettons tout en œuvre pour relancer immédiatement le débat sur la rémunération des pharmacies, totalement inadaptée à l’évolution de notre métier.

Grâce au soutien des pharmaciens, l’USPO pourra continuer à défendre leurs intérêts et permettre l’évolution de leur profession.

 

Source : www.uspo.fr – article du 22 mars 2016
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

Pharmaciens – Encadrement plus stricte des marques « ombrelles » : Une belle avancée obtenue par l’USPO, membre de la CNPL.

Courant janvier, Gilles Bonnefond avait alerté Marisol Touraine, ministre de la Santé au sujet des marques ombrelles, et demandé une réglementation beaucoup plus stricte sur les DM pour protéger le patient contre les risques de confusion.

Le Président de l’USPO recommandait aux confrères de ne pas cautionner cette politique des laboratoires.

En effet, les laboratoires exploitent la notoriété de leurs marques de médicaments grand public pour commercialiser sous une marque ombrelle des dispositifs médicaux (DM) de formulation différente, ce qui entraîne une double tromperie, d’une part par le taux de TVA qui passe de 10 à 20 %, mais qui surtout entraîne une confusion du patient, qui voit des DM sur les linéaires de la grande distribution, et pense acheter des médicaments. La commercialisation de DM est facilitée par la législation, mais quid de la sécurité ?

Dans une dépêche de l’APM datée du 9 mars, nous apprenons : « L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) va encadrer plus strictement les noms de marque des produits de santé, notamment afin de répondre à la problématique des gammes ombrelle, a expliqué mercredi à l’APM la directrice des affaires juridiques et réglementaires de l’agence, Carole Le Saulnier. Les laboratoires multiplient depuis plusieurs années le lancement de gammes de produits dont la composition et la forme sont différentes mais dont le nom, emprunté à un médicament de référence afin de capitaliser sur sa notoriété, est identique. Si cette stratégie dite de marque « ombrelle » s’appliquait à l’origine uniquement à des médicaments, elle s’est développée depuis deux ans pour couvrir au sein d’une même gamme à la fois des médicaments, des dispositifs médicaux, des compléments alimentaires et des cosmétiques. « Jusqu’ici, un médicament est à la base de chaque gamme ombrelle, mais on pourrait très bien imaginer que les choses évoluent à l’avenir », a souligné Carole Le Saulnier. Les gammes ombrelle attirent de plus en plus l’attention des autorités sanitaires et des professionnels de santé, qui évoquent un risque de confusion pour les patients, et donc d’erreurs médicamenteuses et d’effets secondaires. Les officinaux y voient aussi la porte ouverte à la vente de « pseudo-médicaments » en grande surface, fragilisant le monopole officinal. Inquiet du développement de cette stratégie, l’ordre des pharmaciens a saisi l’ANSM.

Suite à l’alerte syndicale, l’ANSM va « encadrer plus strictement » les noms attribués aux produits de santé et « aimerait » mettre en ligne une recommandation à ce sujet « avant l’été », a expliqué Carole Le Saulnier.

La directrice des affaires juridiques et réglementaires a rappelé que, selon la réglementation en vigueur, les marques ne doivent pas être trompeuses ou sources de confusion pour les patients. Or, avec les gammes ombrelles, les noms sont proches, de même que les conditionnements et les publicités. « Tout cela se passe par ailleurs dans le cadre d’une multiplication de la publicité pour les médicaments à prescription médicale facultative (PMF) », a souligné Carole Le Saulnier. « Les pharmaciens sont perdus, les patients aussi. » Elle a pris l’exemple du sirop antitussif à base de plante Toplexil* Phyto (Sanofi), qui est un dispositif médical mais reprend la marque, la présentation et le conditionnement d’un médicament très connu du grand public, Toplexil* (oxomémazine, Sanofi) ».

L’USPO se réjouit de cette prise de position

L’USPO souhaite organiser la médication officinale avec les complémentaires santé autour d’un parcours de soins de premier recours dans lequel le patient sache exactement faire la différence entre un médicament, un complément alimentaire et un dispositif médical.

Seul les médicaments garantissent la sécurité, l’efficacité, la pharmacovigilance que sont en droit d’attendre tous les patients.

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L’USPO, membre de la CNPL, veut inscrire « substituable » sur l’ordonnance pour marquer la confiance du médecin prescripteur envers le pharmacien.

Dans le cadre du Plan Générique, l’USPO, membre de la CNPL, propose au Comité de Pilotage du Générique d’indiquer la  mention  « Tous les médicaments prescrits sur cette ordonnance peuvent être substitués par votre pharmacien. »

Ce message est plus positif que la mention « non substituable ». « Il marque la confiance du médecin prescripteur envers le pharmacien et la reconnaissance du travail du pharmacien dans sa mission du bon usage du médicament. Nous cherchons les mots pour exprimer la phrase la plus adaptée possible et, dès qu’elle sera validée, elle sera présentée au Ministère. D’ailleurs, certains hôpitaux inscrivent déjà cette mention sur leurs prescriptions destinées à la sortie hospitalière ».

 

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

 

Pharmaciens – La convention Almerys / USPO assure la continuité de la garantie de paiement.

La convention nationale signée entre Almerys et l’USPO assure la continuité de la garantie de paiement des prestations dont vous avez fait l’avance.

Il n’y a pas de remise en cause de l’indemnisation liée aux télétransmissions des factures. Le dispositif est même amélioré pour l’année 2016 grâce à un paiement annuel automatique sans que vous soyez contraints de transmettre un justificatif.

En cas de litige, les pharmaciens pourront se ra! pprocher de l’USPO qui assurera le respect de la convention et la défense de vos droits.

Vous pouvez poursuivre avec la même confiance et les mêmes garanties le tiers payant pour les assurés présentant une attestation Almerys.

Source : www.uspo.fr
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO

L’USPO, membre de la CNPL, est indignée et révoltée de l’image de la pharmacie d’officine véhiculée dans l’émission CAPITAL de M6 diffusée dimanche 24 janvier.

Au cours de cette émission, CAPITAL a choisi de se focaliser sur 20 % de l’activité des pharmacies en occultant le cœur même du métier de pharmacien qui occupe 80 % de son activité et de ses équipes.

Alors que le titre était « Regardons derrière le comptoir » ils n’ont rien vu du tout !

  • Dans la présentation de différents reportages faire l’amalgame entre médicaments conseils, dispositifs médicaux et parapharmacie est très approximatif et trompeur.
  • Laisser croire que la grande distribution a des médicaments dans ces rayons est un  véritable parti pris sans parler d’une référence à une publicité contestable faite par un distributeur.
  • Comparer les revenus de l’entreprise aux revenus personnels relève d’une démarche partisane.

Nous rappelons un des points de notre programme : l’USPO souhaite que la pharmacie ne soit plus comparée au commerce de détail mais aux autres professionnels de santé ou aux autres professions libérales, il faut arrêter cette présentation caricaturale.

Mettre en exergue les méthodes d’une minorité de confrères qui plagient la grande distribution, c’est méconnaître et occulter le professionnel de santé, spécialiste du médicament qu’est le pharmacien au service de patients de plus en plus fragiles.

C’est méconnaître toute la réglementation qui permet à tous les français d’avoir une pharmacie d’officine à proximité de leur domicile, des pharmaciens disponibles et attentifs aux besoins de tous, très loin de la consommation et de ses dérives.

Nous aimerions montrer toutes les palettes de notre profession et comme il a été rappelé dans cette émission 93% des patients nous font confiance !

Cela gêne-t-il les projets et les affaires de certains qui voudraient banaliser le médicament ?

La répétition et l’orientation systématique des reportages et des pseudos enquêtes ne font aucun doute sur cet objectif de déstabilisation de notre profession. L’USPO dénonce ces manœuvres et s’interroge sur leurs inspirateurs.

Source : www.uspo.fr
Photo : Marie-Josée AUGE CAUMON – Membre du bureau de l’USPO et membre du Bureau de la CNPL

Pharmaciens – En 2016, l'USPO, membre de la CNPL, veut un plan d'action pour la pharmacie.

L’objectif de l’USPO est clair : construire un projet pour l’avenir de toutes les officines et nous demandons l’ouverture immédiate d’une négociation avec les pouvoirs publics.

Les vœux 2016 de l’USPO pour toute la profession sont exigeants et combatifs :

  • un véritable projet pour l’officine : un contrat avec l’Etat et l’Assurance maladie, un avenir et des perspectives pour nos jeunes consœurs et confrères,
  • une formation adaptée pour nos étudiants et préparateurs,
  • une reconnaissance de nos compétences et une rémunération adaptée,
  • une meilleure organisation de la sortie hospitalière avec le respect du choix du patient,
  • un tiers-payant simplifié avec une meilleure garantie et une baisse des délais de paiement
  • une convention pharmaceutique plus riche avec des accords interprofessionnels…

Sources : www.uspo.fr – Vœux 2016
Photo : Gilles BONNEFOND – Président de l’USPO