Ostéopathes de France, membre de la CNPL, intègre la Conférence Nationale de Santé!

Ostéopathes de France intègre la Conférence Nationale de Santé (CNS) avec la nomination, de son Président Dominique Blanc (vice-président secteur cadre de vie de la CNPL) par la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn. C’est une avancée certaine pour la profession d’ostéopathe qui signe la justesse de la stratégie mise en place par « Ostéopathes de France » depuis sa création.

La CNS, qu’est-ce que c’est ?

Lieu de concertation sur les questions de santé, la Conférence Nationale de Santé est un organisme consultatif placé auprès de la Ministre chargée de la santé. Elle exerce trois missions :

Formuler des avis sur l’amélioration du système de santé et, en particulier, sur :

  • le projet de loi définissant les finalités et priorités de la politique de santé
  • les finalités et axes stratégiques de la politique nationale de santé ;
  • les plans et programmes nationaux de santé ;

Elle peut aussi s’autosaisir de toute question qu’elle estime nécessaire de porter à la connaissance du ministre ;

Elaborer chaque année un rapport sur le respect des droits des usagers du système de santé, élargi au champ médico-social mais aussi à « l’égalité d’accès aux services de santé et de la qualité des prises en charge dans les domaines sanitaire et médico-social » ; ce rapport est élaboré sur la base des rapports des Conférences régionales de la santé et de l’autonomie (C.R.S.A.) ;

Contribuer à l’organisation de débats publics sur les questions de santé.

La Chambre Nationale des Professions Libérales se réjouit de cette avancée pour les Ostéopathes.

 

Sources : www.osteofrance.com
Photo : Dominique BLANC – Président d’Ostéopathes de France

Interview de Dominique BLANC, président d'Ostéopathes de France, membre de la CNPL.

L’association Ostéopathes de France se réunissait, hier, à Clermont, pour évoquer les problématiques et l’avenir de cette profession qui se démocratise et s’intègre comme une médecine alternative.

Encore peu connus au début du siècle, les ostéopathes se sont multipliés en région. En Auvergne, ils sont 380 à exercer en libéral. Dominique Blanc, le président des Ostéopathes de France, revient sur les enjeux d’une profession d’avenir.

Pourquoi a-t-on connu un “boom” de la profession ces dernières années ? De nombreuses écoles privées ont été créées en France, il en existe maintenant 31 agréées par l’État. On est passés de 5.000 à 30.000 professionnels en dix ans. Mais beaucoup de collèges sont encore très précaires. C’est pour cela que l’on demande un système de contrôle de ces écoles, et de penser à une formation dans le public.

Vous n’êtes pas considérés comme des professionnels de santé. Est-ce un handicap ? Nous sommes reconnus comme une médecine alternative. Au final, on ne veut pas rentrer dans ce système fermé, pour pouvoir prendre le temps avec nos patients et ne pas être contraints à faire du chiffre. Et surtout, on ne dépend pas du médecin traitant, il n’y a pas besoin d’ordonnance pour venir en consultation et on perdrait ça en devenant professionnel de santé. On est hors du système de sécurité sociale.

Quelles sont les grandes différences de votre discipline avec la kinésithérapie ? On travaille dans la globalité. On observe les membres, le tronc, le crâne, les viscères. Nous ne sommes pas concurrents des kinés, mais complémentaires. La prévention est notre but premier. D’ailleurs, beaucoup de nos patients viennent nous voir une fois par an, sans forcément avoir mal quelque part. On travaille aussi sur le mental, les gens en dépression ou qui sont en stress post-traumatique passent souvent notre porte.

 

Source : Interview Journal « La Montagne 17 novembre 2017 »
Photo : Dominique BLANC – Président d’Ostéopathes de France

L'UFOF, membre de la CNPL, vous parle des revenus des ostéopathes.

Le salaire des ostéopathes : une situation financière qui reste difficile!

Le territoire français comptait plus de 60 établissements de formation en ostéopathie jusqu’en juillet 2015 soit 60 % des écoles dans le monde. L’arrivée de plus de 1 500 étudiants en 2014 sur un marché du travail déjà saturé accentue un déséquilibre entre le nombre d’ostéopathes et les possibilités de patientèle. Un déséquilibre qui se répercute sur les revenus de la profession. 

Focus sur l’année 2014.

En 2014, le bénéfice annuel moyen d’un ostéopathe s’élevait à 26 492€, ce qui représentait une moyenne mensuelle de 2 207,66€. Sur cette moyenne, la moitié des ostéopathes déclarait des bénéfices inférieurs à 18 837€ et 25 % gagnait 7 745€ sur l’année, soit 645,92€ par mois en moyenne pour vivre.

Les plus hautes rémunérations annuelles s’élevaient à 50 364€ soit 4 197€ par mois. À titre de comparaison, les plus hauts revenus annuels des médecins généralistes étaient de l’ordre de 76 000€ et, celles des kinés, de l’ordre de 65000€.

En 2014, si l’on considérait la moyenne des revenus des ostéopathes sur douze mois, quatre niveaux de revenus mensuels pouvaient être distingués :

– 1/4 des ostéopathes gagnait 645,42€

– 1/4 des ostéopathes gagnait 1 569,75€

– 1/4 des ostéopathes gagnait 2 424,58€

– 1/4 des ostéopathes gagnait 4 197€

Source : les données chiffrées de ce communiqué sont tirées de l’UNASA (Union Nationale des Associations Agrées).

 

En comparant le montant des bénéfices depuis 2003 (date de reconnaissance de l’ostéopathie), on constate que le rapport recettes/bénéfices n’a jamais été aussi bas. Ce qui montre la difficulté des ostéopathes à voir leur situation financière s’améliorer durablement.

Ils espèrent que la réforme des études de 2014 conduira à une diminution régulière des professionnels, conduisant par conséquence à une amélioration de leurs revenus.

Ostéopathes de France

Créée en 1987, Ostéopathes de France (UFOF) fait partie des quatre associations officiellement reconnues représentatives par le ministère de la Santé en août 2014. Elle est la principale organisation socioprofessionnelle française d’ostéopathes avec près de 1 200 adhérents. Association très engagée dans les problématiques liées à la redéfinition de la profession d’ostéopathe, c’est elle qui a permis, auprès du gouvernement de nombreuses avancées : l’exonération de la TVA pour les ostéopathes en 2007, l’augmentation des heures de formation, d’abord à 3 520 h dans la loi HPST de 2009 (soit 860 heures de plus que le minimum requis jusqu’alors) puis à 4 860 h dans le décret du 12 décembre 2014.

Source : www.osteofrance.com – Communiqué du 8 janvier 2016
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Vice-président de la CNPL

Réforme de la formation des Ostéopathes, l'UFOF, membre de la CNPL, fait le point sur le contentieux des agréments.

Agréments, référés, Conseil d’Etat, l’UFOF, principal syndicat d’Ostéopathes, Membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales, vous aide à y voir clair.

Depuis la parution des décrets d’agréments pour les écoles le POF est parcouru par un nombre incalculable de réactions d’interprétations, de prises de position souvent contradictoires.

Il est compréhensible de voir les écoles qui ne sont pas satisfaites des publications contester et engager des procédures.

Il est plus surprenant de voir les arguments qui sont développés et les désinformations et contrevérités qui sont utilisées par certaines dans le but évident de retenir leurs étudiants.

Essayons donc de clarifier les choses.

Premier point : la Commission Consultative Nationale d’Agréments (CCNA) a été nommée par le Ministère de la Santé. Elle est composée des représentants des organisations reconnues représentatives (voir la liste) et de membres de l’administration.

Elle n’est, comme son nom l’indique, que CONSULTATIVE c’est à dire qu’elle émet un avis que la Ministre ou ses services peuvent suivre (ou pas !)

Nous rappelons qu’en 2007 c’était déjà le cas et que la Ministre de l’époque avait accordé des agréments à des écoles qui n’avaient pas obtenu l’accord de la Commission.

C’est donc le Ministère qui est en fin de procédure le seul décideur.

Cette année la CCNA a émis ses avis et le Ministère a pris ses décisions en les prenant en compte pour l’essentiel mais pas en totalité.

Deuxième point : la séparation des pouvoirs

En France le fonctionnement démocratique est basé sur la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire)

L’Administration prend une décision, les parties concernées qui y sont opposées, ont à leur disposition des outils pour tenter de faire entendre leur voix.

Les écoles qui ont eu un refus d’agrément et celles qui ont obtenu un accord mais qui n’étaient pas satisfaites des quotas obtenus (nombre d’étudiants autorisés) pouvaient engager un certain nombre de procédures:

– le recours gracieux à la Ministre de la Santé ou plutôt à ses services

Il doit s’exercer dans les deux mois qui suivent la décision administrative.

ISOSTEO et CEESO Lyon ont obtenu par un recours gracieux et donc par un réexamen de leur dossier par la DGOS une augmentation de leurs quotas.

D’autres écoles y ont eu recours. Les décisions du Ministère leur seront notifiées dans les prochains jours

– le recours contentieux devant le tribunal administratif

Certaines écoles ont vu leur recours rejeté et donc le refus d’agrément maintenu (COPB, IFOP, Oscar…)

D’autres ont obtenu un agrément provisoire avant réexamen de leur dossier (AT Still…)

D’autres encore ont obtenu dans un premier temps le droit de voir leur dossier réexaminer et ont de nouveau vu leur dossier refusé (OSTEOBIO).

– le recours en référé devant le Conseil d’Etat

Quelques écoles ont engagé une procédure accélérée devant le Conseil d’Etat. L’école Atman par exemple a obtenu que le Ministère, dans le délai d’un mois, réexamine son dossier.

Il existe également la possibilité de faire une requête simple devant le Conseil d’Etat (procédure plus longue que le référé).

Il est certain que nombre d’écoles qui ont été refusées s’engageront dans cette procédure si elles n’obtiennent pas gain de cause par les procédures d’urgence.

Les jugements ne seront rendus alors que dans quelques mois.

Pour mémoire nous vous rappelons que le nombre d’écoles agréées n’est pas figé, et que les écoles refusées ont la possibilité de demander un nouvel agrément l’année prochaine.

Ce n’est donc qu’à la fin de toutes ces procédures que nous pourrons faire le bilan complet de la réforme de l’ostéopathie.

 

Source : http://www.osteofrance.com
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Vice-président de la CNPL

Réforme de la formation des ostéopathes: une amélioration de la qualité des soins.

Les organisations signataires (UFOF, SFDO, CNO, SNMKR, SMMOF, Ostéos De France) se félicitent de la publication des arrêtés d’agréments pour les établissements de formation à l’ostéopathie par décisions du Ministère de la Santé Publiées le 9 juillet 2015.

Depuis 2007 nombre d’ostéopathes sollicitaient le Ministère pour une modification des textes relatifs à la formation de leur activité dont les critères ne correspondaient pas aux standards en matière de qualité de soins et de sécurité des patients: hétérogénéité des formations dispensées, multiplication des centres de formation (plus de 60) et de professionnels (plus de 23 000).

 

A la suite de travaux réunissant l’ensemble des professionnels autorisés à user du titre d’ostéopathe des décrets modifiant les critères d’agréments des écoles et les conditions de formation ont été publiés en 2014.

 

Une Commission Consultative Nationale d’Agréments (CCNA) a été nommée, constituée pour moitié de professionnels autorisés à user du titre d’ostéopathes et présidée par un inspecteur général des Affaires Sociales (IGAS). Cette commission a examiné sur pièces les dossiers déposés par les établissements qui souhaitaient obtenir un agrément et les a confrontés rigoureusement aux textes réglementaires en vigueur.

 

Le 24 juin la CCNA a rendu ses conclusions étayées et objectives :

  • Sur 37 dossiers déposés, le Ministère de la Santé a agréé 23 établissements dont la liste a été publiée au Journal Officiel le 9 juillet.
  • 14 établissements ont vu leur demande rejetée. N’ayant pu démontrer leur conformité au nouveau dispositif réglementaire, ils ne disposeront plus de l’autorisation de former des étudiants à l’ostéopathie à compter du 31 août prochain.

 

Les organisations signataires sont conscientes des inconvénients transitoires que cette situation occasionne aux étudiants d’établissements non agréés et à leurs familles.

Elles rappellent que des places restent disponibles dans les établissements agréés dont la liste a été rendue publique. Elles mettent en œuvre des moyens concrets afin d’identifier le nombre et la localisation des places disponibles pour les étudiants afin de les accompagner au mieux.

 

Les organisations signataires représentatives de l’ostéopathie soutiennent la Ministre de la Santé dans ses décisions de non agrément des 14 écoles qui ne remplissaient pas les critères définis dans le nouveau dispositif règlementaires et dans l’engagement de la réforme qui permettra dans les années futures à l’ostéopathie de se structurer et surtout de garantir aux patients une meilleure qualité des soins et une sécurité renforcée.

 

Source : Communiqué commun du 15 juillet 2015 (UFOF, SFDO, CNO, SNMKR, SMMOF, Ostéos De France).
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Vice-Président de la Chambre Nationale des Professions Libérales 

Ostéopathes – L'UFOF membre de la CNPL présente à la Commission Consultative Nationale d'Agréments (CCNA).

Les premières réunions de la Commission Consultative Nationale d’Agréments (CCNA) chargée d’étudier les dossiers des établissements de formation qui ont demandé un agrément, ont débuté au Ministère de la Santé.
Jean-Jacques Sarkissian (Titulaire) et Armand Gersanois (Suppléant), représentants de l’UFOF y participent activement. Le Ministère a précisé que les membres de cette commission sont tenus au plus strict devoir de réserve et de secret. En conséquence ils ne pourront donner aucun élément sur ces travaux et leur déroulement.

La liste des établissements agréés sera publiée au Journal Officiel en une seule liste fin juin.

 

Source : www.osteofrance.com/
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF – Membre du Bureau de la CNPL

Le décret et l’arrêté définissant la réforme de l’ostéopathie viennent d’être publiés au JO le 12 décembre 2014 !

C’est UNE IMMENSE VICTOIRE  pour l’UFOF membre de la CNPL!!

– 5 ans post-bac, 4860 h de formation dont 1500h de pratique clinique
– Un référentiel métier et compétences enfin défini
– Un référentiel formation opposable
– Des critères d’agrément des écoles majorés qui vont fortement diminuer leur nombre
– Des limitations du nombre d’étudiants
– Des formateurs de pratique clinique avec 5 ans minimum d’expérience professionnelle
– Des enseignants de haut niveau
– Minimum de 150 consultations complètes et validées par tout futur professionnel
– Des passerelles pour les professionnels de santé majorées
– Des formations temps partiel considérablement limitées

L’UFOF est FIERE d’avoir particulièrement contribué à ce résultat.

Grâce à un travail précis et efficace de lobbying auprès des nouveaux gouvernants, préparé depuis 2010, elle fut à l’origine du démarrage des travaux du groupe de travail.

Reconnue et considérée par les Pouvoirs Publics, pour la pertinence de ses propositions et son indépendance vis à vis de toute unité d’enseignement, elle a au cours des travaux du groupe de travail ( commencés en avril 2013) toujours défendue avec force, détermination et…subtilité (:-) !!) les intérêts des professionnels .
Elle a permis d’augmenter le nombre d’heures sur les fondements de l’ostéopathie et, à la toute fin des négociations, de préserver la première intention qui était gravement menacée par l’instauration de drapeaux rouges.

Elle a enfin, après la conclusion des travaux le 7 novembre, grâce à ses relations patiemment nouées aux plus hauts niveaux de l’Etat, permis de lever les derniers obstacles administratifs liés à une guerre des services et qui mettaient en danger l’application de la réforme au 1er janvier.

C’est une victoire d’importance, collective, grâce aux forces vives de leurs adhérents et de leur conseil d’administration, victoire obtenue après près de 30 ans de combat syndical.
30 ans pour l’émergence d’une profession de soins ce qui n’était pas arrivé dans le monde de la santé depuis les chirurgiens-dentistes soit plus de 50 ans.

Nous verrons peu à peu dans les prochains mois les effets de cette réforme.
Il nous faudra nous armer de patience pour atteindre un équilibre correct de la profession.

Cette réforme est une avancée exceptionnelle et le gage d’une ouverture vers un avenir meilleur.

Pour Dominique BLANC, président de l’UFOF et membre du bureau de la CNPL, cette victoire est aussi la victoire de la CNPL qui, depuis de nombreuses années a apporté force et énergie.

Source :  www.osteofrance.com
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF

 

Ostéopathes : Le décret sur l’agrément des écoles d’Ostéopathie publié le 14 septembre 2014.

Le décret sur les critères d’agréments des écoles vient d’être publié au JO.

Pour l’UFOF (Union Fédérale des Ostéopathes de France), syndicat membre de la CNPL, après 7 ans d’un labeur constant pour convaincre les politiques et les administratifs de modifier les textes de 2007 qui ont conduits dans des difficultés du moment, après 18 mois d’un travail difficile pour trouver un consensus avec les professions de santé, après un investissement de leurs représentants pour lever un à un les pièges que les lobbies divers et variés leur tendaient, ce texte est la PREMIERE MARCHE, selon l’UFOF qui va tirer la profession d’ostéopathe vers le haut .

Il va permettre de réguler la démographie de la profession. Les critères pour obtenir l’agrément et pour rendre pérenne une école ont été en effet considérablement augmentés.
Le Ministère pense que 30 à 40% des écoles ne pourront continuer à recevoir des étudiants. Ce chiffre sera même sûrement plus important.

Un arrêté complémentaire devrait être publié rapidement. Puis le décret sur la formation ( 5 années ) que sera finaliser le 9 octobre devrait être publié à son tour dans les semaines suivantes.

L’UFOF, syndicat membre de la CNPL se réjouit de cette avancée et adresse un IMMENSE MERCI pour tous les soutiens qu’elle a reçu tout au long de ces années de combat et de labeur pour faire avancer la profession d’ostéopathe.

Source : UFOF – Union Fédérale des Ostéopathes de France.
Photo : Dominique BLANC – Président de l’UFOF

Ostéopathes – La représentativité de l'UFOF, membre de la CNPL, confirmée par le Ministère de la Santé.

Le 13 octobre dernier, le Ministère de la Santé a diligenté une enquête de représentativité des associations d’ostéopathes. Les résultats ont été publiés le 19 aout 2014. L’UFOF, demeure la principale organisation nationale d’ostéopathes en France parmi 20 associations ayant répondu. L’UFOF confirme ainsi sa légitimité à défendre les ostéopathes auprès des pouvoirs publics et confirme sa position d’acteur de référence pour travailler sur les questions liées à la redéfinition de la profession.

Cette enquête s’inscrit dans le cadre des travaux de refonte de la réglementation de la formation en ostéopathie. En effet, lors des négociations nationales entre les pouvoirs publics et les professionnels, l’administration comme le gouvernement ont souhaité connaître les structures les plus à même de représenter ces professionnels pour définir les modalités de formation et d’exercice et envisager ensuite les futures dispositions régissant ces professions.

Cette enquête est donc une analyse du paysage ostéopathique et vise à nommer les représentants des ostéopathes dans la commission nationale d’accréditation qui sera mise en place dès janvier.
La dernière enquête diligentée par le Ministère de la Santé datait de 2003.

Trois critères ont été pris en compte pour juger de la représentativité des organisations nationales : les effectifs d’adhérents à jour de leur cotisation, une ancienneté minimale de deux ans à compter de la date de dépôt légal des statuts, l’activité et l’expérience.

Pour la Chambre Nationale des Professions Libérales, la reconnaissance sans faille de l’UFOF par les ostéopathes et les pouvoirs publics témoigne d’un travail constant et de qualité mené par son équipe dirigeante.